Parmi les articles comparant les systèmes de santé, nous avons sélectionné celui-ci pour sa rigueur et l’authentique expertise en intelligence interculturelle. L’approche transculturelle des soins s’inscrit dans la notion de gestion des risques interculturels, une discipline développée par Benjamin Pelletier, qui retrace aujourd’hui l’émergence du coronavirus en Corée du Sud.
Benjamin Pelletier avait par ailleurs interviewé Franck Scola à propos de la santé des expatriés à l’épreuve des risques interculturels, à lire ici.
Archivons l’expérience coréenne
Le 13 mars dernier, Emmanuel Macron s’est entretenu avec le président sud-coréen, Moon Jae-in. L’échange de 35 minutes a porté notamment sur le retour d’expérience des Coréens dans la gestion de l’épidémie de coronavirus. Au même moment, France Culture se demande si la Corée du Sud n’a pas trouvé la bonne stratégie face au coronavirus. Dix jours plus tard, le New York Times explique comment les Coréens ont réussi à « aplatir la courbe ». Enfin, L’Obs nous apprend que pour lutter contre le coronavirus l’Allemagne choisit la stratégie sud-coréenne (qui a fait ses preuves).
L’exemple sud-coréen est ainsi de plus en plus fréquemment cité comme un modèle de gestion de la crise épidémique pour les démocraties occidentales. Trois éléments ont particulièrement marqué les esprits : l’absence de confinement généralisé, une pratique massive et précoce des tests, l’utilisation des moyens numériques.
Qu’en est-il plus précisément ? Comment cette gestion de l’épidémie s’est-elle mise en place ? En surmontant quelles difficultés ? En mobilisant quels moyens ? De quelles bonnes pratiques peut-on s’inspirer ?